Votre bureau

Direction du bureau

Yves MARBLE
Coordinateur de l’Antenne
Roule en Yamaha Tracer 9 GT

Catherine BOUROULLEC
Coordinatrice Adjointe
ERJ (Éducation Routière de la Jeunesse)
Roule en Kawasaki W800

Anne-Sylvaine BIEHLMANN
Secrétaire de l’Antenne
Roule en Honda VFR 800 F

Patrick CLAUDE
Trésorier de l’Antenne
Roule en Kawasaki Versys 1000 GT




Membres du bureau

Frank DAVE
Adjoint du S.O. (Service d’Ordre)
Roule en Harley-Davidson FatBoy Lo 1584

Claude RUHIER
Responsable S.O. (Service d’Ordre)
Roule en Triumph Trophy 1200

Christophe CLAUDEL
Délégué Mutuelle des Motards (AMDM)
Roule en Honda Varadero 1000

Pierre CHABAUD
Site Internet et Communication Interne
Roule en Honda VFR 1200 F

 
 

Chargés de mission

Bernard POILLEUX
ERJ (Éducation Routière de la Jeunesse)
Roule en Honda GoldWing GL 1800

Cassie FREZON
Secrétaire Adjointe
Roule en Suzuki GSR 750

 

Notre mission

La Fédération française des motards en colère (FFMC) est une association loi de 1901 destinée à fédérer les usagers des véhicules motorisés à deux ou trois roues. Son objectif est de développer la pratique de ce moyen de transport et de défendre ses utilisateurs. Elle agit dans le domaine de la sécurité routière en initiant des actions de communication, de prévention et de formation, ceci pour améliorer la connaissance du danger, la prise de conscience des différents usagers de la route ainsi que l’esprit de responsabilité et d’entraide des motards.

La Fédération française des motards en colère est connue du grand public pour les manifestations qu’elle organise. Si elle en tire une certaine légitimité, en mobilisant souvent plusieurs dizaines de milliers de motards, ces manifestations ne sont organisées qu’en dernier recours et face à une situation de blocage.

Elles ne sont que la partie visible de l’iceberg, qui masque souvent ses propositions faites sur de nombreux sujets, en matière de formation, pour la prise en compte des motards, ou dans le domaine environnemental. Elle est ainsi devenue, au fil de l’expérience acquise en matière de sécurité routière, un interlocuteur reconnu des pouvoirs publics en participant à de nombreux travaux avec des organismes officiels comme le Conseil national de la sécurité routière (CNSR), le CERTU (aménagements urbains, devenu le CEREMA en 2014), le CSER (Comité supérieur de l’éducation routière), le CURR (Comité des usagers du réseau routier) ou l’AFNOR (certification d’antivols).

 

La manifestation de 1980 en compagnie de la statue de cire de VGE

Les « Pirates », ces moto-clubs qui naissent spontanément

Retrait de bandes thermoplastiques, piège mortel en cas de pluie

La Genèse

Dans les années 1970, les deux chocs pétroliers, l’explosion des tarifs d’assurance moto, les assureurs y compris certaines assurances mutualistes estimant le risque moto non assurable, la réforme du permis moto qui rend plus difficile l’accès aux grosses cylindrées, et surtout la mise en place de la vignette moto sont autant de problèmes auxquels les motards de la route sont confrontés.

La Fédération française de motocyclisme (FFM) n’apporte pas de réponse satisfaisante aux préoccupations des usagers des deux-roues motorisés. En effet, il s’agit d’une fédération sportive et délégataire du ministère de la Jeunesse et des Sports, dont le domaine de compétence se limite à la pratique du sport automobile sur pistes fermées.

Un grand nombre d’utilisateurs de deux-roues motorisés se regroupe alors au sein d’entités, tels les moto-clubs, notamment les moto-clubs pirates. Mais ceux-ci ne disposent pas d’une légitimité suffisante pour parvenir à porter leurs revendications à un niveau national.

Face à ce constat, la Fédération Française des Motards en Colère est alors créée en février 1980.

En quelques semaines, des antennes départementales de la FFMC éclosent partout en France.

Les manifestations se succèdent à un rythme effréné et mobilisent pourtant à chaque fois des milliers de motards.

Bien perçues de l’opinion,ces manifestations sont parfois le théâtre de heurts violents avec les forces de l’ordre.

En 1994, le premier poste de salarié permanent à la FFMC est créé. Il s’agit d’une secrétaire permettant d’assister le travail du bureau national, toujours exclusivement constitué de membres bénévoles.

Les manipulations de chiffres et les projets fumeux continuent d’affluer de la DSCR. La « Colère » regagne du terrain et au fil des manifestations, les antennes régionales et départementales de la FFMC se multiplient.

Il s’agit donc de gérer une double charge de travail: résister à la pression politique et réussir à canaliser les nouvelles énergies qui rejoignent le mouvement.

Un nouveau poste de coordinateur renforce la structure permanente, suivi de prêt par un secrétariat de trésorerie.

Désormais, la FFMC a les moyens de s’engager durablement sur un dossier.

Finis les feux de paille et la politique de la chaise vide. La mise en place de commissions juridiques donne encore de nouveaux outils aux motards en colère.

 

Les Victoires de la FFMC

24 juillet 2022 : abrogation du décret “contrôle technique moto” imposé par l’UE

2 août 2021 : officialisation de la seconde expérimentation de la remontée interfile.

18 septembre 2020 : abolition de l’obligation de port du masque sanitaire pour tous les usagers de 2 ou 3 roues motorisés en circulation, s’ils portent un casque à visière.

14 avril 2016 : l’ensemble des motos de plus de 100ch (73,6 kW), disposant d’un ABS, peuvent dorénavant être immatriculées en France.

20 décembre 2013 : report à 2022 de l’harmonisation européenne sur le Contrôle Technique moto, avec la possibilité pour chaque Etat d’y déroger.

29 novembre 2013 : officialisation de l’expérimentation de la remontée interfile.

21 juin 2013 : condamnation par le tribunal administratif des communes ayant implanté des ralentisseurs non conformes.

1er mars 2013 : abandon des verbalisations pour non possession d’un éthylotest (obligatoires depuis le décret n° 2012-284 du 28 février 2012).

18 décembre 2012 : abrogation de l’arrêté du 3 janvier 2012 relatif aux équipements rétroréfléchissants portés par tous conducteurs ou passagers d’une motocyclette d’une cylindrée supérieure à 125 cm³.

1er janvier 2012 : reprise de la gestion du circuit Carole par la FFM et la FFMC (après un risque de fermeture apparu en 2010).

3 mars 2009 : abandon de la procédure « VE » (Véhicule Endommagé).

13 février 2008 : abandon en France du projet de Contrôle technique moto lors du CISR.

30 septembre 2005 : abandon du projet d’allumage des feux de croisement le jour par tous les usagers de la route.

5 juin 2000 : convention entre la FFMC et l’AFNOR pour la création d’une «norme NF recommandée FFMC» d’antivols moto.

17 novembre 1997 : mise en place du BSR (Brevet de Sécurité Routière à l’attention des Cyclomotoristes) en réponse à une revendication récurrente de la FFMC.

Octobre 1997 : signature de la charte Relais Motards Calmos entre la FFMC et la DSCR.

1996 : création de la Commission Juridique de la FFMC afin de défendre les motards dans les litiges.

Juin 1994 : publication de la norme NF N°P98-300 définissant la conformité des ralentisseurs (engageant la responsabilité des municipalités).

1994 : création d’un poste de « Monsieur Moto » par département, au sein des DDE.

13 mars 1993 : circulaire du ministère des Transports sur le doublement des rails de sécurité dans tous les virages de rayon inférieurs à 400 m.

Septembre 1991 : en collaboration avec les Directions Départementales de l’Equipement (DDE), organisation de relais sur la route des grands évènements moto (Futurs relais motards calmos)

25 juin 1988 : création de Fédération Européenne des Motards (FEM), dont la FFMC est membre fondateur (la FEM deviendra la FEMA le 10 janvier 1998).

Septembre 1983 : création de la Solidarité Mutuelle des Usagers de la Route (SMUR), qui deviendra la Mutuelle des Motards. La souscription nationale lancée par la FFMC a été suivie par 40 000 donateurs.

1981 : fin de la vignette moto, sous la pression de la FFMC