Avec ou sans contrôle technique, la Mutuelle assure

AVEC OU SANS CONTRÔLE TECHNIQUE, LA MUTUELLE ASSURE !

À la Mutuelle des Motards, nous continuerons naturellement à vous accompagner que ce soit pour souscrire un contrat ou en cas d’accident.

Le contrôle technique n’est pas une condition d’application de nos garanties, conformément à nos conditions générales et particulières. Avec ou sans contrôle technique, vos garanties ne changent pas.

L’assurance, prévention comprise !

En tant qu’assureur expert, la Mutuelle des Motards est et restera toujours vigilante à tous les sujets de prévention et de sécurité favorisant un usage libre et partagé de la route en deux-trois roues à moteur.

Motards comme vous, nous savons que nous sommes nous-mêmes les premiers acteurs de notre sécurité, y compris concernant celle de notre véhicule et ce, au quotidien.
Cette vigilance nécessaire sur l’état de nos machines, préservons-la et continuons de la transmettre auprès de celles et ceux qui souhaitent partager notre passion.

L’Europe impose-t-elle vraiment la mise en place d’un contrôle technique pour les 2-roues ?

Oui et non, car suite à l’opposition de la France lors du vote européen de 2012, un régime dérogatoire a été prévu par le texte de loi présenté par la commission. En effet, la directive européenne 2014/45/UE précise dans son champ d’application que « les états membres peuvent exclure les 2 et 3-roues à moteur de l’application de la directive lorsqu’ils ont mis en place des mesures alternatives de sécurité routière pour les véhicules à deux ou trois roues, en tenant notamment compte des statistiques pertinentes en matière de sécurité routière pour les cinq dernières années ».
 

Toutes les études d’accidentologie disponibles, dont le rapport MAIDS qui analyse à grande échelle les accidents de 2-roues motorisés dans cinq pays européens, concluent que l’avarie technique n’intervient que de façon infime dans les causes d’accident (0,3 %). 

 À la Mutuelle des Motards, sur plus de 18 000 sinistres étudiés sur la période 2016-2020, moins de 0,4 % des motos ont été signalées comme dangereuses dans les rapports d’expertise, souvent pour cause de pneus arrivés au témoin d’usure.

La mise en place d’un contrôle technique n’aurait donc aucune efficacité pour diminuer l’accidentalité. Il n’aurait alors pour finalité que de sanctionner l’usage de pièces adaptables, ce qui n’a aucun lien de causalité avéré sur l’accidentalité. « La formation initiale des candidats au permis moto comprend un large volet consacré aux vérifications techniques et à l’entretien du véhicule, avec par exemple le contrôle des plaquettes de frein ou la tension de chaîne secondaire. De plus, tout est visible et accessible sans démontage sur un 2-roues, et nous savons combien les motards sont attentifs à l’état de leur monture, car c’est un gage de sécurité. Souvent pointée du doigt, la sinistralité des conducteurs de 2-roues motorisés a d’ailleurs baissé de 30 % pour les motos et de 60 % pour les cyclomoteurs entre 2010 et 2020, et cela alors que dans la même période, le parc roulant s’est accru de quasiment 20 % ! 

N’oublions pas que la principale cause de mortalité reste la vulnérabilité vis-à-vis des autres usagers, et que dans 67,5 % des cas, la responsabilité du motard n’est aucunement engagée. 

Yannick Bournazel, Catalyseur – cellule innovation de la Mutuelle des Motards 

Si l’on veut vraiment agir sur l’accidentalité, c’est donc sur le partage de la route et la sensibilisation des usagers qu’il faut intervenir, et non prioritairement sur les rares causes techniques.

FFMC 77